Des chercheurs de l’Univesité Concordia, se sont penchés sur la question de l’impact des ordinateurs dans la classe. Selon Richard Schmid, professeur et président du département d’Éducation, l’investissement en vaut la peine à certaines conditions. En effet, en parcourant la littérature scientifique, un constat s’impose selon l’équipe de recherche, lorsque les ordinateurs servent comme support à l’enseignement , l’impact varie de minime à moyen par rapport à l’apprentissage et à l’attitude. Plus précisément, lorsque la technologie ne sert qu’à véhiculer le contenu d’une leçon, comme c’est le cas pour Power Point, on ne détecte pas d’impact positif. Par contre, quand la technologie invite les élèves à s’engager, comme lors de stimulations ou jeux permettant aux élèves de manipuler l’environnement, les impacts sont très positifs. De surcroît, l’équipe de recherche dénote également un impact positif lorsque la technologie sert aux élèves auditifs, ceux qui apprennent mieux avec un lecteur.
Selon Schmid, le personnel enseignant québécois ne reçoit pas le soutien nécessaire et n »utilise pas les technologies de manières efficaces. Les recherches subséquentes de cette équipe se pencheront sur les questions se rapportant aux conditions d’utilisation propices à l’apprentissage (The Gazette, Feb.21, 2012, B.Branswell, Computers in schools: money well-spent, Concordia University Study says).
Un jeune étudiant du C.E.G.E.P. me racontait dernièrement que malgré la présence de tableaux intelligents dans les classes, la grande majorité des enseignants utilisent le rétro-projecteur. Bref, malgré qu’il existe des possibilités incroyables en lien avec l’utilisation de la technologie en classe que bons nombres d’institutions possèdent ces outils et bien les enseignants ne savent pas les utiliser. Faudrait peut-être prévoir dans les budgets, la formation des enseignants et l’achat de logiciels pertinents?
Politique scolaire québécoise 